OVERHEAD revient avec un excellent « Death By Monkeys »
On ne l’avait quand même pas oublié, mais cela faisait quand même dix ans que son premier album « Silent Witness » nous était arrivé aux oreilles, alors en dix ans on a eu le temps d’en profiter de l’apprécier, de découvrir d’autres projets, et aujourd’hui il était temps de nous ravitailler en gros son même si toutes ces années n’ont pas été vide de musique pour Nicolas Leroux.
Avant l’album on a pu découvrir les singles « Other Dissidents », « The Destroyer » (mon favoris) et « Facing The Grim », et l’album est enfin là , enfin presque puisqu’il devrait sortir d’ici peu, un dimanche 23 septembre!
Le groupe de jazz-rock français qu’a formé à l’origine Nicolas Leroux (auteur, compositeur et chanteur) avec Christophe Demaret (batteur) et Jean-Claude Kebaili est devenu un « Solo ».
Nicolas Leroux prend une nouvelle direction en solo pour se rapprocher de « Sa musique », celle qu’il recherche, il est ensuite rejoint par Chakib Chambi (guitariste) et Richard Cousin (bassiste).
C’est donc le 23 septembre que « Death By Monkeys » se dévoilera au plus grand nombre, on espère qu’il vous séduira autant que nous!
Sombre, beau, pas incompatible après tout, on aime se coté sombre donné par la musique, on aime la beauté et la clarté de cette voix qui sait si bien se poser sur sa musique.
Cet album enregistré par Nicolas Leroux seul dans son studio « Mulholland Drive » dont le nom me parait aussi intriguant et intéressant que le film du même nom.
Un très bel album que l’on écoute avec plaisir, on plonge rapidement dans cet univers carrément particulier peut-être bien inspiré comme pour tous les artistes par une vie, des idées, un environnement particulier.
Nicolas Leroux, tel un artiste à part entière a composé ce bel album, il a joué, enregistré et mixé ce disque pendant les deux dernières années, si l’autonomie a du bon de temps en temps elle pourrait éloigner l’artiste du bon chemin à la façon d’un hors sujet, mais heureusement cette fois ce processus de création en solo a payé, et si il fait un lien entre la musique et la peinture c’est certainement aussi qu’il sait dès le départ où il va, un peu à la façon d’un peintre qui monte sa toile sur un châssis et qui y dépose les premières couleurs avant d’arriver à un résultat aussi magique qu’incroyablement beau.
Les thèmes que Nicolas Leroux aborde dans cet album sont un peu le reflet de son quotidien que l’on aime suivre sur sa page facebook, des peurs et des craintes, mais aussi beaucoup de réflexions mises en musique pour nous faire partager des dialogues qu’ils soient vécus ou imaginaire entre lui et ses enfants, mais comme les thématiques sont large on aura aussi droit à une musique qui vient de loin et qui nous parle un peu du Cosmos et de l’humanité en général.
Comme on parlait de peinture il y a quelques instants, je dois dire que l’on apprécie aussi beaucoup le projet global, musique/artwork de ces disques, des visuels qui illustre à merveille sa musique et surtout cet univers si particulier.
Si jamais vous ne connaissez pas encore, alors petit aperçu avec mon titre favoris:
The Destroyer:
Tracklist de cet album loin d’être venu d’ailleurs…
1 – Death by monkeys
2 – Other dissidents
3 – My moon resort
4 – Justice for my enemy
5 – NWO
6 – Dead man walking
7 – Touch of god
8 – The destroyer
9 – Hit it in the wild
10 – Do the right thing
11 – Light years