IN // PARALLEL, le nouvel album solo de Dhani Harrison
Une fois passé l’entrée en matière grandiose avec le titre Never Know on se dit que l’album IN // PARALLEL de Dhani Harrison sera grandiose.
Mais rapide détour par son parcours qui prend un nouveau visage avec ce nouvel album solo, il laisse derrière lui plusieurs années dans des groupes et pour une surprise cet album solo est une bonne surprise.
Selon Dhani Harrison cet album « représente la musique qu’il entend dans sa tête, celle d’un univers cinématique pré et post-apocalyptique« .
Nous voilà embarqué dans son aventure personnelle, un voyage dans cette vie, ses endroits qu’il a visités et où il a croisé des gens qui l’on aidé. Cet album va parler à tout le monde, ceux qui voient ou non la fin du monde, ceux qui se débattent pour échapper à tout ce qui sonne faux dans ce monde, ceux qui dénonce la brutalité (on verra laquelle), bref à tous ceux qui vont mourir un jour!
Never Know vient réaffirmer qu’il est possible de choisir son destin, et en musique c’est toujours la meilleure façon de bien l’enregistrer.
WarOnFalse est plutôt utile vu le monde dans lequel on évolue, ici il s’attaque à la culture de l’insipidité avec beaucoup de talent.
Ulfur Resurrection s’affiche comme une ode à la fin du monde, on espère juste arriver à la fin du titre.
Il y a celui qui s’attaque à la transparence des réseaux sociaux « Downtown Tigers« .
Un univers musical plus doux mais toujours très puissant avec London Water est suivi d’un titre annonciateur puisque Summertime Police fait écho aux évènements de la manifestation contre le pipeline dans le Dakota.
Il y a un titre que l’on sort du lot puisque dans toutes les occasions c’est celui qui est le plus parlant, un titre qui prône les vertus de la patience est forcément un titre important, et après l’avoir écouté on se dit qu’il pourra devenir la bande originale de chaque journée qui commence…
Un très bel album solo sur lequel il n’a pas travaillé tout seul quand même puisque à ses côtés on peut retrouver Paul Hicks (the newno2) même si celui-ci lui a dit que le disque était déjà prêt, au chant on retrouve Mereki ou Camilla Grey, David ross ou le multi-instrumentiste Jonathan Bates et le batteur Stephen Perkins.
Mais cet album est évidemment bien le sien, c’est sa vision des choses, sa musique.
Et voilà comment il est arrivé à cet album solo après avoir passé du temps dans The newno2 ou Fistful of Mercy, après avoir co-produit Brainwashed (l’album posthume de son père) et surtout en ayant collaboré avec bien d’autres artistes (Wu Tang Clan, Regina Spektor, Prince, Unkle ou Pearl Jam.
Il a aussi composé des musiques de film (Beautiful Creatures, The Divide, et d’autres encore).
Si il avait entendu le disque du début à la fin dans sa tête avant l’enregistrement, cet accomplissement le fait passer d’un projet à la réalité.
« J’ai une mémoire plutôt affûtée. Certains évènements de ma vie m’ont marqué, alors je les couche en musique. Pratiquement chaque morceau illustre un épisode de mon passé. L’univers m’a donné un don, celui de vraiment aimer changer. C’est la raison pour laquelle je suis heureux d’être Dhani Harrison. Avec tout ce qu’on accomplit, on gagne une liberté de faire autre chose de notre vie. C’est un pue comme dans un jeu vidéo où on débloque différents niveaux et pouvoirs, différentes armes; J’ai dû suivre le processus et j’ai débloqué en moi pas mal de choses différentes qui me permettent d’être qui je suis à l’heure actuelle »
Dhani Harrison
Le 6 octobre il sera venu le temps d’entendre ce nouveau Dhani Harrison !