DEAR EYES, la musique qui touche les yeux…
La musique qui vous regarde droit dans les yeux, oui c’est étonant car on imagine plutôt la musique vous toucher droit au coeur avec le son, avec du texte, une musique qui nous parle.
Et pourtant avec beaucoup de minimalisme, avec une musique sensuelle et douce, on s’attache rapidement aux chansons de Dear Eyes qui nous chante ses textes en nous regardant droit dans les yeux, certainement pour s’assurer qu’il va bien nous toucher!
Un lyrisme à toute épreuve, une musique épurée à l’extrême, il va l’essentiel avec son premier EP « Happy Sad » que l’on écoute volontiers les yeux fermés pour s’envoler, rêver et apprécier.
Ne confondez pas en écoutant ce titre la tristesse et la mélancolie, et oui beaucoup de joie et de bonheur semble traîner par ici…
C’est donc ce trentenaire plutôt rêveur à la coupe de cheveux façon new-wave, Dear Eyes, qui prend la relève…
Une début dans la musique qui a commencé (mais qui a continué plus loin) par la guitare, le célèbre Bontempi et les très beaux micros à mousse orange!
Son inspiration il va la chercher chez les plus grands, ou les plus beaux, c’est ainsi que influencé par Cure, Depeche Mode, Siouxsie, The XX, les Smiths, My Bloody Valentine, Ride, Neil Young, le Velvet Underground, New Order ou encore Bowie il créait son propre chemin, expérimente avec des textes façon poésie, avec des mélodies qui créaient un environnement propice à l’écoute, avec pour la musique des synthés, des guitares acompagnés par une voix qui touche forcément!
Les textes nous parlent encore de la vie, des amours ratés, fantasmés, les rapports humains, et le bout du tunnel….
Une musique qui aborde la vie sous un angle romantique… Une musique qui touche les yeux tant elle est imagée.
Etretat:
Les titres:
« Etretat » : Une chanson sur une amie de longue date/âme sœur, une escapade à Etretat il y a dix ans qui aurait pu devenir une histoire d’amour. S’ils en ont marre et que les choses tournent mal, ils n’auront qu’à se retrouver là -bas.
« You Stole My Life » : Quand l’autre nous coupe de soi-même, ne nous trouvant jamais assez bien, et que pris du syndrome de Stockholm, on se met à aimer ça et à accepter. Avant que la rupture ne nous réconcilie avec nous-mêmes.
« Go Train Fast Love » : Un mec se décide enfin à prendre le train pour rejoindre la fille qu’il aime. Il est excité : plus que quelques heures, quelques kilomètres. Mais on ne sait pas si ces retrouvailles ne sont pas vouées à l’échec ou du domaine du rêve.
« A Place (Space Lullaby) » : L’évocation d’un lieu caché, où ne peuvent aller que les freaks qui n’ont pas leur place ailleurs. Un lieu qui n’a même pas besoin d’être manichéen. Un endroit onirique proche de l’arbre dans la bulle du film « The Fountain ».
« Nightlifedreamers » : La vie nocturne, la ville qui scintille, et cette sensation que tout est possible et plus fort que le jour levé.