Composite, le nouvel album de Monogrenade
Sortie le 1er Septembre 2014 chez Atmosphériques, Composite, le nouvel album de Monogrenade vous propulse dans l’espace pour un voyage rétro-futuriste.
Le groupe canadien a imaginé là un univers encore plus incroyable que le précédent découvert dans Tantale.
Cette fois le groupe nous propose un voyage musical et l’exploration de l’être humain, et le clip de Métropolis qui se veut carrément apocalyptique devrait vous plonger dans ce monde si particulier.
Une musique toujours aussi belle, une musique toujours aussi prenante. De façon étonnante, c’est la fin du titre Métropolis qui vous prend aux tripes comme pour vous dire « Hey, vous voulez pas refaire un tour? »
Si le premier album a été très bien accueilli au Canada comme en Europe, celui-ci devrait survoler la planète en s’accaparant tout le succès disponible.
Plus que la musique qui est déjà prenante voir même envoûtante, leurs textes au centre desquels se baladent les rapports humains, une thématique complexe et infini .
Nous sommes des êtres complexes, composés de notre bagage génétique, de notre environnement, des autres, du hasard
, explique Jean-Michel Pigeon avant de continuer
» Nous sommes trop petits (ou pas assez) pour comprendre toute la complexité de nos êtres et de notre habitat. Nous voguons là -dedans comme si nous savions ce qu’il fallait faire, ce qui est bien et ce qui est mal. Telles des planètes en orbite autour du Soleil, de vieux ancêtres tournent autour de nous, comme s’ils connaissaient nos secrets. «
Une lucidité étonnante sur notre monde et ceux qui le composent, une complexité qu’ils savent mettre en musique pour mieux nous toucher.
Un son électro futuriste qui porte un monde très sombre, pour arriver à ses fins, le groupes use et abuse de vieux synthés et même d’un Linn Drum et aussi d’un cor français, celui de Pietro Amato (Arcade Fire, Bell Orchestre) qui apporte un touche plus organique à cette musique.
Cosmique et complexe, composite est une invitation à un voyage musical et une aventure au coeur de l’être humain.
Monogrenade – Métropolis