Benoit de Bonnefamille, TIME
Des lignes de synthés qui animent à la perfection une vie qui balance entre enchantement et brume, entre envie d’avancer heureux et désir irrésistiblle de regarder derrière nous si ces bons moments sont encore là.
Une musique qui portent en elle un univers que l’on aurait presque oublié faute de le croiser plus souvent, vous savez à la façon de ses connaissances perdues de vue pendant quelques années mais qui déclenche un sourire quand elles débarquent comme ça, l’air de rien.
La batterie démarre pour donner le ton, s’invite les premiers accords de synthés et nous voilà plongé en quelques secondes dans cet univers planant, dansant même.
Un style carrément hypnotique avec lequel Benoit met dans le mille, en créant la bande musicale de la vie, ce moment qui s’étale sur un bon moment.
Une façon de se balader l’esprit tranquille entre passé et monde contemporain, sans contrainte.
La vie, le temps, les rencontres, l’amour, les fantasmes, les ruptures. Voilà de quoi est fait l’univers musical de Benoit de Bonnefamille. Une musique pop qui se sert dans l’univers électro avec les synthés ou les boites à rythmes. Evidemment une musique Pop faisant la part belle au chant qui apporte ici une belle touche obscure.
On ouvre le bal avec le sensationnel Give me some time, on entre dans la danse dès les premières lignes, et on se laisse trimballer par ces mélodies cosmiques.
Long Time c’est un eu la bande de son du voyage que l’on fait entre deux mondes séparés par le temps, on avance, on fait face à des péripétie mais toujours avec le sourire.
Plus planant, presque flou et toujours délicat, I’m in love, ou comment avancer l’esprit embrouillé, des papillons plein le ventre et le cœur qui bat fort.
Le doute prend parfois le dessus, et pourtant l’envie de ne rien arrêter est bien là. We’re done est plus électro que les autres, un son plus abrut, une répétition sans fin qui attend un réponse.
All i need change de direction avec une musique beaucoup plus pop, les nappes enveloppantes de synthés en moins, car même si ils sont là ils accompagnent plus la route que ce qu’il donne la direction!