Il y a quelque temps on vous présentait un clip, celui de Rone, un clip qui annonçait l’album de façon plutôt géniale, et d’ailleurs on attendait tohu bohu avec impatience.
Une parade musicale et visuelle incroyable qui nous a donné envie de découvrir l’album qui sortira le 15 octobre 2012…
J’ai cet album entre les mains et toujours en tête depuis que je l’ai écouté la première fois, et le Tohu Bohu annoncé est bien là , pourtant en guise de joyeux bordel on fait face à une série de 10 titres qui si ils savent nous mettre en ébullition en quelques instants sont aussi tous synonymes de calme et de moment paisible passé à leurs cotés.
Ne me demandez pas de définir cet album qui semble naviguer entre techno minimale, rythme faisant plus penser au hip hop à l’électro, ambiance hypnotique ou encore musique digne de n’importe quel rêve vous projetant dans une autre dimension.
Si la pochette de cet album affiche fièrement « Tohu Bohu » je trouve qu’elle se cale très bien avec les pages intérieures, enfin les titres de l’album que l’on dévore comme on un très bon livre d’aventure.
Une aventure inspirée par une ancienne vie parisienne devenue berlinoise, mais sans pour autant renier les racines musicales, bien loin de l’électro made in Berlin, Rone sait réveiller nos sens avec sa musique.
Par exemple le titre « Icare » que l’on rêverait d’écouter au fond d’une grotte, juste pour partir à l’aventure et éveiller notre curiosité, pour créer une ambiance particulière et tout d’un coup découvrir une salle immense dans laquelle Rone serait devant son clavier en train de jouer une symphonie pour accueillir tout le monde.
Oui, bien loin d’un album qui mettra le feu uniquement sur les dancefloor, celui-ci met le feu tout court en toute circonstance, partout avec n’importe quoi et c’est bien ça la réussite de cet album, toucher chacun d’entre nous avec une musique qui part explorer de nombreux chemin de l’électro.
Loin de la caricature électro que l’on peut avoir en tête quand on colle ce mot sur un album, Tohu Bohu est peut-être ce qu’il y a de plus représentatif pour parler de cet album, un album créé à partir d’un chaos qui une fois organisé par Rone devient carrément clair et limpide…
Autre titre incroyable, « Let’s Go » sur lequel on retrouve la voix de High Prest du groupe Antipop Consortium, un titre qui ramène Rone au hip Hop sans pour autant quitter l’électro qui est aujourd’hui sa musique.
Bien loin de la Rave party, on entre à 100 à l’heure dans la rêve party, une ambiance très feutrée dans laquelle on se sent bien seul ou à plusieurs, chez soi ou dans la rue, c’est ça le rêve, vivre en musique et en rythme avec ce qu’il y a de plus beau dans la vie, un pur bonheur tout simplement.