Si on mettait en œuvre toutes les idées à la con venant de personne qui ne le sont pas toujours (con?), on aurait des forfaits web à 200 euros et je vous ferais le détail un peu plus bas.
C’est donc ce brave Laurent Joffrin qui voudrait que les Fai ajoutent quelques euros à la facture internet pour financer les informations de la presse écrites? Une sorte de licence globale pour résume rapidement l’idée.
Et la licence globale vous savez à quoi ça sert? Tout le monde (y compris ceux qui n’utilisent pas un service) passe à la caisse, une sorte de sécurité sociale sauf que dans le cas présent le seul but est de faire payer l’information que l’on paye déjà en achetant le journal ou encore en payant une redevance dés lors que l’on regarde ou écoute l’info sur un réseau public.
Passons cette mauvaise idée, et suivons le raisonnement de Libération.
Demain les producteurs de lait vont nous dire que nous passons trop de temps sur le web et que nous ne prenons plus le temps de boire du lait, nous serions donc la cause de la baisse de leurs revenus, ajoutons quelques euros pour sauver le lait.
Après demain les grandes surfaces nous dirons ajoutons quelques euros sur la facture des internautes pour compenser le fait qu’ils ne viennent plus chez nous pour faire les achats en ligne!
Bon on a tous compris que le seul but de ce genre de TAXE c’est évidemment de faire payer tout le monde pour sauver ce qui n’est plus viable ou pas assez rentable (car c’est surtout ça la vérité, la rentabilité).
Heureusement que tous les responsables depuis la nuit des temps n’ont pas eu ce genre d’idée, parce que sinon on en serait là :
1 euro pour sauver les allumeurs de réverbères
1 euro pour sauver les montreurs d’ours
1 euro pour sauver les Arbalétriers
1 euro pour sauver les Lampistes
1 euro pour sauver les Tireurs de sable (oui aujourd’hui c’est mécaniser le ramassage du sable au fond de l’eau)
+1…
=200 euros par mois, mais pas d’inquiétude c’est gratuit…
Sauf que le monde évolue, et plutôt que de sauver la démocratie (connivence et complaisance à l’égard des politiques ne rîmes pas avec démocratie…), j’ai plutôt l’impression que chacun veut sauver sa peau, mais forcément il arrive un moment ou le monde change et ou les choses inutiles disparaissent au profit de nouvelles qui disparaitront elles aussi un jour.
Alors pourquoi ne pas établir définitivement pour toute nos activités sur cette TERRE un impôt unique pour que tout soit gratuit, une licence globale englobant la totalité de nos dépenses: champagne, petit four, vacances de luxes, alimentation, dépenses de santé, déplacement…
On voit bien que ce n’est pas sérieux la licence globale, car si chaque métiers demande l’instauration d’une licence globale au prétexte qu’il fait un peu de gratuit on a pas fini, et le gratuit va nous couter cher!
Heureusement comme il faut rire quelques minutes tous les jours pour garder la forme, Libération aura eu le mérite de participer à ces quelques minutes de rire, j’espère au moins que ces blagues seront encore distribuées gratuitement par libération…surtout si on instaure une licence globale pour sauver les humoriste du dimanche qui sorte des vanne à table…
à‰videmment comme ma critique n’est pas gratuite, je vais attendre d’avoir plus de précision avant de faire payer libération pour cette mauvaise idée.
Ne pas oublier que lorsqu’un internautes payent d’un coté, il ne payera pas de l’autre, nul doute donc que si une licence globale était appliquée les lecteurs seraient encore moins nombreux à lire un journal papier…remarque c’est peut-être ce que cherche les journaux, mais l’avenir nous en dira un peu plus.
Je m’imagine déjà payer cette TAXE pour voir sur Libération les mêmes infos (pas toujours réalistes) que sur les autres journaux venant directement d’une Agence de presse…