Chanteuse, guitariste, La Féline était trois dans une autre vie, à moins que ce ne soit juste trois expériences vocales successives destinées à voyager entre les genres musicaux.
Derrière la voix et l’écriture on découvre Agnès Gayraud, sur quelques EPs et son premier album « Adieu l’enfance » sur lequel elle était bien seule à jouer à La Féline.
Après cet adieu à l’enfance et à ces débuts, elle revient avec son deuxième album « Triomphe » dans lequel elle va continuer à nous conter la dureté du monde.
Triomphe s’ouvre sur Senga que je vous propose déjà de découvrir ici avec ce très beau clip dans lequel La Féline parle aux loups, grimpe aux arbres et connaît les secrets de la forêt avec en fond cette idée qui traîne dans un coin de nos rêves, faire tout ce que l’on veut, devenir tout ce que l’on souhaite.
Triomphe, La Féline
Cet album est l’occasion de découvrir un univers que se plaît à transformer Féline, la forêt devient un refuge, la ville, ici Tokyo laisse sa place à la nature qui y reprend ses droits.
Les ambiances musicales sont sensuelles et propices à un imaginaire sans limite.
Vous allez plonger dans les abysses pour accompagner Le plongeur au son d’une flûte octobasse prêt à vous faire vibrer à chaque instant.
Dans le Royaume elle questionne la place de l’homme dans la communauté, et c’est peu dire que ce thème est plus que d’actualité, dans ce titre les mélodies sont approchées par une explosion de sonorités qui viennent clôturer en apothéose ce titre avec un superbe dialogue entre flûtes et saxophones.
Toujours dans la même idée, Comité Rouge nous parle aussi des hommes et de la place dont certains rêvent !
Voici un autre excellent moment à passer, Gianni est beaucoup plus pop et explore un monde incroyable avec une descente sans fin vers l’inconnu.
Un album aux allures de monde imaginaire qui s’inspire de la vie, des hommes, du cinéma.
Un album ou les univers cherchent leurs places, sur un fil au-dessus du vide, toujours en équilibre entre ces contraires qui se font face.