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La Green Box, premier album


Un soir dans le chemin, je vis passer un homme vêtu d’un grand manteau, il s’arrêta, fixa sur moi ses yeux, monta le son. Profond et sauvage ce son! C’était celui du premier album de La Green Box.

Un titre tout droit sorti d’un roman, « L’homme qui rit » de Victor Hugo qui imaginait alors un théâtre ambulant prêt à se fondre dans les villes pour que des philosophes saltimbanques fasse rêver et réfléchir les habitants.

Du roman à la réalité il n’y a qu’un pas que franchi avec beaucoup de talent ce trio formé par Florent Vintrigner, Benoît Laur et Arnaud Viala.

Des poèmes aux chansons, c’est avec une contemplation bien tombée que l’on découvre cet album qui touche à ce monde que l’on connaît si bien. Des textes qui débordent sur l’actualité à moins que ce soit l’inverse.

On y découvre sous les traits de la poésie des mots qui touchent, aussi bien pour la vie quotidienne avec « Quand nous habitons tous ensemble » que des chansons plus politiques avec « Une nuit à Bruxelles » ou encore « Le voile« .

Des mots qui sonnent et qui sont surtout très bien portés par une musique très travaillée tout comme les textes qui le sont à la façon de songwriters américains et qui donneraient presque à Victor Hugo un petit air anglo-saxon.

Florent Vintrigner n’en est évidemment pas à son coup d’essai, voici déjà quinze ans qu’il côtoient la chanson en composant et jouant avec La Rue Kétanou. Évidemment cette nouvelle aventure ne laisse pas toute la place à son accordéon, c’est vers la folk US à la façon d’un Bob Dylan ou d’un Leonard Cohen

Et voilà comment a décollé cette idée de rencontre entre musique et philosophie dans un spectacle ambulant accessible au plus grand nombre dans des lieux inattendus où la scène se déploie trop rarement.

Après la découverte du Théâtre du Fil qui est un lieu ouvert à tous et qui entre quartiers en friche et prisons fait circuler la culture et facilite sans doute l’engagement social et politique, il était normal que les textes prennent vie sous la plume de Florent qui avec l’aide de Allain Leprest deviendra plus affûtée en faisant du quotidien une poésie permanente.

LA GREEN BOX

Quand la poésie s’installe sur le bord des routes, dans les rues, les bars, et tous les espaces mal éclairés, la brume se lève et laisse place à un paysage éclatant de lumière.

Avec ce premier album qui fait raisonner encore et encore les mots de Victor Hugo parmi les plus beaux sur fond de musique folk, blues même, on s’émerveille devant la beauté des mots, de la voix qui les porte et de cette musique qui rend la poésie plus chantante.

La Divina


Un très beau clip réalisé par Benoît LAUR

Florent est rapidement rejoint par les ingénieurs du son Arnaud et Benoît qui aux aussi effleurent avec bonheur cet espace de jeu qu’offrent les rimes de Victor Hugo, et voilà comment tous les trois se lancent dans la composition pour nous proposer aujourd’hui un album enivrant et dansant.

Banjo, harmonica ou claviers, guitares et percussions, tout est là pour éclairer chaque pensée, chaque idée avec ce qu’il y a de plus beau, la musique.

Un album tout en sincérité et en rimes éclairées qui devrait forcer le passage dans les lieux les plus sombres que sont nos rues ou parfois nos esprits obscurs.

L’album sera disponible le 25 mai 2018

www.lagreenbox.com


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