Les couleurs et les formes – Tristen

26Déc - by Hebdoblog - 1 - In Musique & Livre

Tristen (Sébastien Pasquet), auteur, compositeur et interprète et aussi batteur et bassiste pour d’autres groupes (Alex Rossi, Chérie++, Myra Lee, Porco Rosso, Querencia…).

Aujourd’hui on vous le présente pour partager avec vous son projet sous le pseudonyme de Tristen et son nouvel album « Les couleurs et les formes » sorti fin novembre 2016.

Cet album est la suite d’une histoire débutée avec les deux albums précédents, L’ombre à suivre en 2011 et Mars en Marche en 2013.

Les couleurs et les formes

Avec ce nouvel album Tristen se livre encore un peu plus. Une voix brute pour mettre en évidence une écriture libre et sans frontière, ici il est aux commande de la presque totalité des textes.

Un album qui met en avant la contemplation des choses, un album refuge en quelque sorte qui permet aussi de mieux traverser certains instants de vie.

Les « Structures de l’automne », s’ouvre avec un « Moi étranger » où Tristen évoque le sentiment de n’avoir jamais été à sa place, un texte aussi mélancolique qu’inspirant quand on veut dépasser ce vague à l’âme insistant…

Sur un air plus entraînant, c’est avec plaisir que l’on contemple avec lui ces lieux imaginaires avec « L’archipel« .

Mais l’imagination sans limite se trouve aussi du coté des souvenirs auxquels on se confronte parfois, et c’est dans ces souvenirs que nous invite « Ton visage en silex » avec une musique à la fois grave et enjouée.

La mélancolie peut nous mener très loin, et avec « Jesuismortetvousetestousvivants » c’est bien la mort que l’on se met à contempler.

Il y a aussi les femmes qu’il contemple à travers de très beaux titres, entre fascination « Mon amour en vitrine » et plongeons sans fin dans « Les Bermudes« , on se laisse aller.

Il y a cette voix ultra présente qui s’efface totalement sur le titre instrumental « Chanson du XXème siècle« , c’est d’ailleurs dans ce titre que l’on découvre aussi un des rares instruments que Tristen ne tient pas entre les mains pour cet album, c’est Patrik Lerchmüller qui s’invite avec un trombone, un sacré beau titre!

La contemplation sera certainement totale quand arrivera la fin du monde, et qu’en sera t’il Après la fin du monde?

Ce titre écrit par Yann Giraud se veut sobre et élégant, tout ce que l’on attend de la fin du monde peut-être…

Un choeur formé pour l’occasion (Barbara Malter Terrada et Thierry Bodson du groupe belge Barbarie Boxon, et Bénédicte Monat) vient clore cet album.

Mélancolie ou folie douce, on aime beaucoup cet album qui tel une toile blanche se pare de couleurs et de formes pour nous raconter une histoire.

Pour découvrir cet album, c’est directement sur le site officiel de Tristen, par ici

Textes : Tristen et Bénédicte Monat, sauf La fin du monde par Yann Giraud
Musique : Tristen, sauf La fin du monde par Yann Giraud

Réalisé par Tristen
Enregistré par Sébastien Pasquet dans La Chambre de Louis, sauf batterie et trombone à Sexy Studio (Saint Maur)
Mixé par Sébastien Pasquet dans La Chambre de Martin
Masterisé par Joe Goodwin à Bellwether Mastering
Pochette Par Alex Telliez Moreni


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